Projet Dragonfly: Fermes verticales dans New York et dans le monde.

L’autosuffisance alimentaire et énergétique des villes modernes devient indispensable dans la situation actuelle, dans cette optique Vincent Callebaut a conçu un prototype de ferme urbaine biologique.

La tour Dragonfly a l’ambition de réduire l’empreinte écologique des consommateurs urbains en faisant d’eux des agriculteurs.

 

Aujourd'hui la population urbaine est de 3,5 milliards d'habitants mais devrait passer en 2025 à 5,5 milliards d'habitants.

Selon Vincent Callebaut, archictecte du projet « Le Dragonfly est un projet d’agriculture urbaine communautaire capable de contribuer à la durabilité de la ville et de repenser la production alimentaire ». 

 

Le projet Dragonfly (libellule en Anglais), est un gratte ciel en forme d'aile de libellule. Composée de verre et en acier, il regroupe plusieurs fonctions:

  -culture de fruits et légumes;

  -élevage d'animaux;

  -logements et bureaux;

Une ferme de cette ampleur pourrait nourrir environ 150 000 personnes grâce aux nombreux paliers qui permetteront de produire plus tout en consomment moins de produits chimiques. Car la structure en forme d'aile de libellule permettera un apport en eau et en lumière qui permettront d'utiliser moins de produits chimiques ce qui n'est pas négligeable.

 

 

Ce projet regroupent de nombreux enjeux qui sont tous aussi importants les uns que les autres pour développer une agriculture et un commerce plus propre:

 

réduire les intermédiaires dans les modes de production:

 

l'autosuffisance alimentaire engendré par cette structure réduit considérablement l'utilisation des moyens de transport très polluants et très gourmants en énergies. Dans un avenir proche, le pétrole disponible ne sera plus suffisant, trouver une alternative devient donc indispensable.

 

créer une proximité entre les habitants et leur production:

la production alimentaire est gérée par les habitants de la tour au rythme rythme des saisons. Les sols agricoles sont générés par le compost obtenu grâce au recyclage des déchets organiques de la tour et la récupération des eaux de pluie par la structure.

 

posséder une réelle autosuffisance énergétique:

la tour Dragonfly comporte 3 éoliennes vérticales qui produisent 50 % ainsi que des panneaux solaire qui produisent les 50 % du reste de l'énergie consommé par le Dragonfly. De plus la structure en nid d'abeilles qui lui permet le renouvellement de l'air et un puit de lumière inépuisable pour les plantes et le bétail ainsi que pour les personnes qui vivent ou travailent dans la tour.

 

 

Voici un apparement représenter par un logiciel d'architecture 3D:

La structure en alvéol permet  une entrer maximum de lumière. De plus dans un soucis de bien-être les plafonds sont très hauts, la végétation est omniprésente dans tout l'appartement. De même chaques logements disposent d’un mur potager dans la cuisine ce qui annule le transport entre producteurs et consomateur.

 

Une ferme d'élevage située au pied du bâtiment permettra de maintenir la biodiversité et de subvenir aux besoins alimentaires des habitants de la tour Dragonfly.

 

Les critères pris en compte par Vincent Callebautsont des plus pertinents sur le plan écologique et rentrent dans les critères internationaux de diffusion de la notion de développement durable.

 

 

Les avis négatifs diront que le projet est totalement démesuré et techniquement impossible à réaliser, quand aux avis favorables, ils ont surement été séduits la grandeur de ce bâtiment et ensuite par tous les efforts mis en œuvre par l'architecte pour réaliser un projet cohérent.

Il ne faut pas oublier que ce n'est qu'un prototype et qu'il y aura toujours des choses à améliorer, mais le projet Dragonfly aura au moins le mérite de faire avancer le débat en proposant des alternatives à l'étalement urbain, l'agriculture en ville et en besoins énérgétique en prouvant que l'on peut produire sans pour autant dépendre du pétrole.

 

 

Bibliographie:

    _ site internet de Vincent Callebaut

    _ Google image