Hydrogenase

D'une structure imposante (400 m de hauteur, 180 m de diamètre) ce projet a de nombreux avantages tel que :

 

* Le transport: 

l'aéronef Hydrogenase serait à la fois un bâtiment et un moyen de transport. Flottant dans les airs grâce au bio-hydrogène, il contiendrait des logements, des bureaux, des labos scientifiques et des équipements de loisirs.

 

*Energétique:Autosuffisante en énergie,

 

*La polutionHydrogenase serait également propre avec zéro émission de carbone.

 

Projet pionnier de bio-mimétisme, Hydrogenase est un concept d’aéronef habitable propulsé par de l’hydrogène généré par des algues grâce notament aux déchets organiques. Il permet d’envisager une mobilité propre et d’assurer l’évolution technologique du transport sans pour autant poluer notre planète. 

 

L’architecte Vincent Callebaut, "réinvente les processus industriels, urbanistiques et architecturaux en imitant les écosystèmes naturels". Un défi très actuel, dans la perspective proche de l’épuisement des réserves pétrolières, de l’urgence à réduire la pollution et les déchets, tout en assurant la demande toujours plus forte de transport de personne et des marchandise.

La structure:

 

Il est semi-rigide et non pressurisé, s’étire à la verticale autour d’une colonne vertébrale torsadée, comme une plante à 4 pétales qui accueillent les espaces habités (logements, bureaux, laboratoires scientifiques, loisirs) eux mêmes englobés par 4 bulles géantes gonflées de bio-hydrogène. Les circulations verticales, les hangars pour le fret et les locaux techniques sont distribués dans la "colonne vérticale" aussi appellée "tige".

 

Chaque extrémité est terminée par un cône, et celui du bas, le plus effilé, porte les gouvernails de profondeur et de direction. Cette charpente est recouverte d’une double peau de toile étanche et lisse pour diminuer la résistance à l'air lors du vol.

 

 Un matelas d’hélium en périphérie permet de protéger les ballons de bio-hydrogène de tout contact avec l’oxygène de l’air. Cette technologie hybride assure 70 % de la sustentation par le bio-hydrogène et l’hélium, les 30 % restants étant fournis par l’aérodynamique du fuselage torsadé de l’aéronef avec la vitesse, comme pour un avion. Les bulles gonflables sont bardés de cellules photovoltaïques souples (pour l'énergie solaire) , les quatre ailes du paquebot sont incrustées chacune de 5 turbopropulseurs à récupération d’énergie. Ces 20 propulseurs sont articulés autour d’anneaux orbitaux leur permettant de passer de la position horizontale au décollage à la position verticale assurant au vaisseau une vitesse de navigation de 175 km/h.

 

Côté biomimétie, l’habillage autonettoyant présente un verre nano-structuré inspiré de la feuille de lotus qui ne se mouille pas. Le vaisseau est constitué de «peaux intelligentes» empêchant l’accumulation de glace ou de neige et de «céramiques auto réparables» offrant une plus grande résistance à la déchirure et qui comblent automatiquement leurs fissures. Ce revêtement bionique est également inspiré de la peau du requin pour empêcher l’adhésion des bactéries.

 
 

Le port d'attache est composée de 4 puits de carbone dans lesquelles les algues vertes recyclent nos déchets rapatriés par bateaux en carburant hydrogène. Il s'organise sur un plan rayonnant, les bio-réacteurs de micro-algues sont exposés au soleil zénithal sous des accélérateurs lenticulaires pour un meilleur rendement photochimique. Le tout constitue quatre jardins dédiés à la photosynthèse accélérée auxquels on accède par des marinas établissant les échanges entre cet aérodrome flottant et les littoraux voisins.

Bibliographie:

    _ Wikipédia

    _ Google image

    _ sites divers d'architecture